prendre soin de soi VS de ses cheveux
Comme le veut le dicton, mettez d’abord votre masque à oxygène avant d’aider les autres. Cela est vrai dans la vie et en affaires. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes entretenus avec trois de nos pros extrêmement dévoués et travailleurs pour savoir quels rituels ils ont adopté pour trouver un équilibre physique et émotionnel au quotidien. Préparez-vous à être inspirés :
Larisa Love, ambassadrice de marque internationale Joico Réflexions sur son cheminement vers le mieux-être
« Prendre soin de soi… voilà quelques mots qui peuvent faire toute la différence dans la vie d’un artiste en quête d’une vie saine et heureuse. Au début de ma carrière, ces mots n’avaient aucune place dans ma vie. J’étais si motivée par l’idée de réussir que je carburais à la passion. Je travaillais du lundi au samedi, de huit heures le matin à passé minuit très souvent.
Et mon travail ne s’arrêtait pas là! Sur le chemin du retour à la maison, je commençais à télécharger toutes mes vidéos de clients récents et je les éditais une fois rendu à la maison de façon à tout pouvoir afficher en ligne le lendemain. La majorité du temps, je ne dormais que trois ou quatre heures par nuit et je recommençais la même chose le lendemain. Mes rêves se réalisaient mais mon corps en souffrait. Je passais des journées entières sans manger ni boire, j’étais en action 24 heures sur 24 et le tout a fini par m’affecter au niveau physique. J’avais mal partout et mes poignets étaient en feu. Un jour, j’ai réalisé que quelque chose devait changer. Je n’étais pas en santé, et sans ma santé, il serait impossible pour moi de continuer à faire ce qui me passionne.
LES CHANGEMENTS QUI ONT AMÉLIORÉ SA QUALITÉ DE VIE
Elle a embauché un coartiste. « Cela me permet de déléguer des tâches que quelqu’un d’autre peut faire, tout en me permettant d’offrir un service optimal et d’accomplir mon travail. »
Elle inscrit des pauses à son horaire pour manger et boire. « Je m’ASSURE de prendre des pauses d’au moins 10 à 15 minutes à toutes les quelques heures pour boire de l’eau et manger pendant que mon coartiste est avec mes clients. »
Elle a changé ses outils. « Je n’utilise que des fers et ciseaux Marcel qui contribuent à alléger mon syndrome du canal carpien. »
Elle s’assoit. « J’ai acheté une chaise et maintenant je m’assois durant mes consultations, la pose de papiers, la coupe et le coiffage. »
Elle a un horaire de travail réduit. « J’ai commencé à inscrire moins de clients à mon horaire. Dire NON plus souvent aux autres contribue à son amour-propre. » Je rentre travailler plus tard et je termine plus tôt. »
Elle a redéfini ses priorités. « Dormir davantage et méditer me permettent d’être pleinement présente. Aller m’entraîner au gym après le travail me permet de gagner en force. Et pouvoir me détendre à la maison me permet de renouer avec moi-même. »
Elle voyage. « À tous les deux mois, je prends quatre à sept journées complètes de congé et je découvre un nouvel endroit. Cela est bénéfique pour mon corps, mon âme et mon esprit. En plus d’être une source d’inspiration, le fait de m’accorder le droit de me détendre me permet de profiter pleinement de cette nouvelle expérience, plutôt que de me sentir coupable et anxieuse. Et lorsque je reviens au travail, mon corps est reposé, mon esprit est vif et je déborde d’inspiration. Je vois les choses différemment… les cheveux deviennent une toile qui peut être transformée en véritable œuvre d’art. »
Richard Mannah, directeur artistique international de Joico Ses rituels de bien-être
Le volet émotionnel : « Chaque matin et soir, j’aime prendre un peu de temps pour prier et méditer. Il est facile de se laisser emporter dans le tourbillon de la vie, et on oublie parfois d’arrêter et de respirer. C’est en de tels moments que j’exprime ma gratitude et ma reconnaissance pour tout ce que j’ai plutôt que de m’attarder sur ce que je n’ai pas. Je suis reconnaissant de tant de choses; la gratitude constitue le fondement de la vie. La prière et la méditation me permettent de demeurer bien ancré, en paix, joyeux et toujours reconnaissant. »
Le volet physique : « J’adore m’entraîner trois à quatre fois par semaine puisque cela m’énergise et me permet de me sentir bien dans ma peau et ma tête; j’ai l’esprit vif et je me sens heureux. Je m’offre aussi un massage une fois par mois. En tant que coiffeur, je suis toujours debout et j’ai souvent des tensions au niveau des épaules et du bas du dos. Puisque j’ADORE ce que je fais, il est important que je m’occupe de mon « temple » pour que je puisse travailler aussi longtemps que possible. »
Le volet spirituel : « J’adore aller à l’église le dimanche. Certains n’ont pas eu des bonnes expériences en ce qui a trait à la religion et trouveront sans doute cela bizarre, mais l’église que je fréquente utilise toujours des mots pour encourager, édifier, autonomiser, renforcer et défier les gens à évoluer et à se surpasser, tant envers leur créateur que leur prochain. Je me sens rafraîchi et motivé à chaque fois que j’y vais. Si vous ne le faites pas déjà, songez à trouver un lieu de culte qui peut vous offrir une telle perspective exaltante. »
Le volet mental : « Prononcer des mots positifs à mon sujet et au sujet de mon avenir et de ceux qui m’entourent est important. Je crois fermement que nos mots et affirmations forment notre monde. On obtient ce que l’on dit dans la vie. Ce principe contribue à mon bien-être à plusieurs niveaux. »
Jill Buck, artiste de célébrités Joico, salon Nine Zero One Réflexions sur son cheminement vers le mieux-être
« Je crois que les coiffeurs jonglent avec beaucoup de choses, surtout cette dernière année. On se soucie du bien-être de nos clients, en plus du nôtre. Voilà pourquoi il est plus important que jamais de s’occuper de soi. Au début de ma carrière, je brûlais la chandelle par les deux bouts; je ne buvais jamais d’eau et je portais des talons à tous les jours. Éventuellement, j’ai commencé à ne plus aimer mon métier. Mais après y avoir réfléchi un peu, j’ai réalisé que ce n’était pas la coiffure que je n’aimais pas, c’était les choix en rapport à mon mode de vie qui ne me convenaient plus. Étant maman, et coiffeuse et éducatrice à temps plein, j’ai appris à incorporer beaucoup de petites choses dans ma vie qui contribuent grandement à mon bien-être et me permettent de continuer à aller de l’avant. »
LES CHANGEMENTS QUI ONT AMÉLIORÉ SA QUALITÉ DE VIE
Elle soigne son corps. « Je prends des vitamines HUM à tous les jours : de la vitamine D, du collagène et des suppléments pour les cheveux. Je les garde à côté de mon lit pour ne jamais oublier de les prendre. »
Elle reste organisée. « J’utilise toujours des “Post-it” pour ne rien oublier! Il peut s’agir de trucs pour mes enfants, quelque chose que je dois apporter au travail ou un client que je ne veux pas oublier d’appeler. »
Elle prend soin d’elle sur la route. « Je me déplace beaucoup pour mes clients; je m’assure donc toujours d’avoir des sachets de Liquid IV® dans mes bagages à main ainsi qu’une bande élastique. C’est ainsi que je reste hydratée et que je m’entraîne lorsque je dois sortir de ma routine. »
Elle s’alimente bien. « Boire des smoothies me permet de maintenir mon niveau d’énergie tout au long de la journée au salon. Il m’arrive rarement de prendre une pause pour manger; je garde donc un smoothie dans mon casier au salon. À chaque fois que je mélange une couleur, j’en prends une gorgée! »
Elle fait des échanges de services. « Notre profession est une monnaie puissante. Lorsque j’ai besoin d’aide avec mes enfants ou que je veux m’offrir un facial ou un massage, j’offre mes services en échange des leurs. Parfois, les bienfaits mutuels valent plus que de l’argent. »
Ricardo Santiago, artiste invité Joico Réflexions sur son cheminement vers le mieux-être
« À vrai dire, j’ai toujours eu de la difficulté à trouver l’équilibre dans ma vie. C’est un sujet très sensible entre moi et ma famille puisque j’ai tendance à me consacrer entièrement à mon travail. Au cours des dernières années, je me suis vraiment efforcé d’apporter quelques changements pour contribuer à mon mieux-être. J’ai enfin compris que je dois m’occuper de moi avant de pouvoir aider les autres.
LES CHANGEMENTS QUI ONT AMÉLIORÉ SA QUALITÉ DE VIE
« J’ai commencé par prendre congé régulièrement pour me déconnecter COMPLÈTEMENT. Pas de téléphone, pas de courriels, que le moment présent. J’essaie de faire cela à tous les quelques mois. Cela contribue énormément à mon bien-être mental! Je n’extériorise pas mon stress; plusieurs me perçoivent comme étant calme mais j’ai passé des tests de stress et mes niveaux étaient très élevés. Une remise à zéro régulière me fait beaucoup de bien. »
Il fait preuve de positivité : « Lorsque je commence ma journée sur une note positive, cela donne le ton à toute ma journée. Dès mon réveil, je consacre du temps à la prière et la méditation. Cela m’aide à garder un esprit vif et concentré, et me prépare mentalement à l’effort physique de ma journée. »
Il fait de l’exercice. « Avant de devenir coiffeur, j’étais dans l’armée et j’ai été libéré pour des raisons médicales en lien avec le bas de mon dos. C’est un problème dont je souffre depuis longtemps, mais j’ai appris à vivre avec. Je me suis ensuite laissé aller et je n’ai pas réalisé l’ampleur du problème jusqu’à ce que j’apprenne que j’étais atteint au niveau de la moelle épinière. Je me suis éventuellement abonné à Orangetheory Fitness et j’ai perdu environ 45 livres. Cela fait trois ans que je maintiens un poids santé et que je respecte un mode de vie plus sain. »
Il veille à son bon alignement. « Tenir une bande élastique (par en dessous) directement devant soi et ouvrir les bras parallèlement au sol peut aider à aligner le cou et les épaules; il suffit de faire quelques répétitions matin et soir. »
et maintenant À votre tour
Faire de gros changements peut être intimidant, contribuant davantage à un sentiment de déséquilibre et de stress. Il est donc important de commencer par de petits gestes et de progresser tranquillement. Voici quelques conseils pour vous aider à commencer :
Dressez une liste de vos plus importants facteurs de stress : Qu’il s’agisse d’un manque d’exercice, d’une alimentation malsaine, d’un horaire de travail trop chargé ou de douleurs physiques, identifiez ce qui contribue à votre déséquilibre.
Posez-vous la question à savoir ce que vous pouvez changer AUJOURD’HUI : Si vous pouviez changer qu’une seule chose dans les 12 prochaines heures, que serait-elle?
Identifiez de petits objectifs réalisables : Des objectifs d’envergure, tels que vouloir s’entraîner après le travail cinq jours par semaine, sont voués à l’échec. Intégrez plutôt de mini gestes au bénéfice de votre bien-être un mois à la fois. Exemples : Achetez une grosse bouteille d’eau à garder à votre poste de travail; achetez-vous un tabouret de coupe; inscrivez des pauses à votre horaire quotidien.
Faites-vous un câlin mental : veillez à votre bien-être émotionnel au quotidien en adoptant une présence attentive (cela peut être aussi simple que prendre un moment pour apprécier la beauté d’une coupe, un joi-eux client ou un grand verre d’eau). En fait, cela pourrait vous offrir la motivation nécessaire pour apporter des changements importants dans votre cheminement vers le mieux-être à long terme.